Sur quels critères choisir ma couverture ?
Le pouvoir adiathermique d’une couverture (c’est-à-dire sa capacité de rétention de chaleur autour du corps) se calcule en laboratoire. Malheureusement, aucune indication lisible du pouvoir adiathermique ne figure sur les étiquettes des couvertures. Or, c’est bien cette aptitude à conserver la chaleur que nous recherchons en priorité lors de l’achat. Sachez que celle-ci ne dépend pas du poids de la couverture, mais de la quantité d’air qu’elle enferme dans ses fibres.
La laine est utilisée seule ou mélangée à de l’acrylique ou de la chlorofibre par exemple. La couverture de laine présente le léger inconvénient de retenir jusqu’à 17% d’humidité.
L’alpaga, le poil de chameau, le cachemire et le mohair entrent dans la composition d’une couverture de luxe. Malheureusement, même le mohair, qui est le moins cher de tous, est très coûteux.
Si vous optez pour une couverture en acrylique, c’est une fibre légère, lavable et qui a un bon pouvoir gonflant. Certaines couvertures acryliques ont la souplesse et le gonflant propres au mohair. Elles ne retiennent que 5% d’humidité.
Les hôpitaux et les collectivités utilisent en priorité les couvertures en chlorofibre car c’est une fibre de synthèse difficilement inflammable. La viscose est elle une fibre de qualité médiocre à base de cellulose extraite de la pâte à bois. Elle est parfois utilisée en mélange avec de l’acrylique.