A quoi correspondent les différents types des disjoncteurs différentiels ?
Le terme de différentiel peut être utilisé très généralement pour désigner un interrupteur différentiel et un disjoncteur différentiel qui représentent deux éléments qu’il faut savoir distinguer.
Un interrupteur différentiel correspond à un élément qui dispose de la possibilité d’être ouvert ou coupé de façon manuelle ou grâce à un système différentiel dès lors qu’un défaut a été détecté au niveau de l’isolement.
Un interrupteur différentiel dispose de la capacité de pouvoir couper un courant égal au maximum de sa puissance nominale mais il ne peut pas couper sur court-circuit.
Un disjoncteur différentiel est composé d’un disjoncteur associé à un différentiel qui est capable de se couper manuellement ou suite à un court-circuit avec ses magnétiques ou encore grâce à un différentiel sur courant à défaut d’isolement.
Le pouvoir de coupure d’un disjoncteur différentiel est plus grand que celui d’un interrupteur différentiel.
La diversité concerne les différentiels de façon générale qui se distinguent en fonction des courants qui sont détectés, cela est réglementé notamment par la norme NF C15-100.
Les différentiels de type AC permet d’assurer le déclenchement des courants différentiels alternatifs sinusoïdaux, qu'ils soient brusquement appliqués ou qu'ils augmentent lentement.
Les différentiels de type A permet d’assurer le déclenchement des courants différentiels alternatifs sinusoïdaux et aussi pour des courants différentiels continus pulsés, qu'ils soient brusquement appliqués ou qu'ils augmentent lentement.
Les différentiels de type B permet d’assurer le déclenchement des courants différentiels alternatifs sinusoïdaux, pour des courants différentiels continus pulsés, qu'ils soient brusquement appliqués ou qu'ils augmentent lentement, et aussi pour des courants différentiels continus lisses.