Quelles étaient les principales plantes médicinales au moyen âge ?
La phytothérapie et donc la médecine par les plantes étaient énormément utilisées au Moyen-âge par les guérisseurs ou les médecins car cela constituait les seuls moyens à leur disposition pour tenter de soigner et d’éradiquer une maladie.
Les principales plantes médicinales utilisées étaient les racines de verveine que l’on conseillait de suspendre autour du cou pour guérir une enflure mais elle était aussi portée en couronne pour atténuer des maux de tête ou consommée en poudre contre les douleurs de la poitrine.
La verveine était très utilisée à cette époque et pouvait être consommée sous forme de vin ou d’emplâtre pour guérir les morsures de chiens enragés, de serpents ou d’araignées.
La mandragore était également utilisée comme anesthésiant ou substance hallucinogène pour dévier le malade de sa douleur mais il pouvait s’avérer dangereux pour la santé si sa consommation n’était pas surveillée ou surdosée.
Le romarin était employé à des fins diurétiques, de tonicité et digestives alors que la sauge permettait, semble-t-il, de concocter un stimulant spasmodique qui favorisait également la cicatrisation des plaies comme le souci, la laitue s’est révélé être un excellent hypnotique léger utilisée contre les insomnies.
A cette époque, les infusions des plantes mais aussi des fleurs étaient énormément pratiquées notamment pour tenter de guérir des grippes, des bronchites ou la pneumonie.