Quel produit employait-on au 17ème et 18ème siècle pour entretenir les perruques?
Au XVIIème et XVIIIème siècle, on utilisait une poudre de riz ou d'amidon colorée et parfumée de diverses manières, pour poudrer et entretenir les perruques. Cette poudre s'employait blanche au XVIIIe siècle.
Progressivement, les perruques devinrent un accessoire obligatoire de l'habillement masculin pour les personnes d'un certain rang social. Les fabricants de perruques avaient un grand prestige. La corporation des perruquiers fut créé en France en 1665, puis ce fut le cas partout en Europe.
Il y avait des boites spéciales pour les ranger à l’abri, appelées melons , généralement au nombre de trois. Certains possèdaient des têtes à perruques sur pied. Une fois enlevée, la perruque est remplacée par le bonnet d’intérieur.
Chez un perruquier, le client passait contrat pour rasage de la tête et l’entretien des perruques pour la somme (en général) de 20 à 40 sols par mois. Les comptes sont arrêtés tous les dix ans pour que soient réglés les impayés, le client ne payant pas forcément tous les mois.
Les prix de vente des perruques varient de 5 livres pour une perruque faite de ses propres cheveux à 10 livres pour les autres. Un raccommodage (remettre les faces et changer la coiffe) revient à 4 livres.
Pour entretenir ou confectionner des perruques, outre la poudre de riz ou d'amidon et le raccommodage, le perruquier possédait divers outils comme un tournentresse , un fer à friser... On utilisait aussi des ficelles de chanvre pour lier les cheveux qu’avec de petites cares en fer on démêlait et détirait, après quoi on passe un fer pour plaquer le tout.