Comment calculer le cubage d'un arbre sur pied ?
Calculer le cubage d’un arbre sur pied n’est pas facile…
C’est ce que l’on appel l’estimation marchande qui se fait toujours pour un arbre sur pied.
L’estimation du cubage d’un arbre sur pied peut se faire soit à l’œil, mais uniquement pour quelqu’un de vraiment très expérimenté, soit avec un dendromètre (instrument destiné à mesurer la hauteur et la grosseur des arbres), si l’on veut obtenir la plus grande précision possible dans l’évaluation des longueurs.
Il faudra distinguer la bille de pied dans laquelle on trouvera le bois de tranchage, d’ébénisterie, de menuiserie et de charpente. Le bois de tranchage et d’ébénisterie se fait du pied jusqu’à la coupe au premier défaut. Ensuite c’est le bois de menuiserie jusqu’à la découpe au premier gros nœud, puis le bois de charpente jusqu’aux grosses branches. Ensuite nous sommes dans la surbille et là le bois sert pour les traverses ou à faire du bois de palettes. Cet ensemble est le bois d’œuvre. Au-delà, il y a le bois d’industrie (pâte à papier etc..) Ce schéma est valable pour les arbres de qualités, qui servent pour le bois d’œuvre.
Pour les opérations de cubage des bois abattus, il y a deux opérations. Le toisé et le calcul du cube. Les règles fondamentales et d’application de ces deux opérations sont précisées par la norme AFNOR –NF 53 – 020 – Cependant, certaines règles coutumières prévalent encore très couramment pour le toisé des grumes, (le toisé est l’opération de mesurage des dimensions d’une pièce de bois).
Pour connaître le cubage de votre arbre, vous aurez besoin de la longueur et de la circonférence.
La longueur, c’est la plus petite distance qui sépare les sections extrêmes qui la limitent. Elle se mesure sur la pièce à l’aide d’un mètre à pointes en bois en partant à mi-chanfrein. Elle se note en mètres et décimètres couverts. C'est-à-dire que les fractions de décimètres sont négligées.
La circonférence (ou le diamètre) se mesure en utilisant un moyen de report la ficelle , avec laquelle on ceinture la pièce à mesurer en son milieu et perpendiculairement à son axe. On relève ainsi la longueur de la circonférence de la section droite médiane que l’on reporte sur le mètre à pointes. La longueur lue s’exprime en centimètres couverts. Accessoirement, le mesurage peut-être effectué à l’aide du compas forestier.
Les mesures qui permettent de déterminer la circonférence se prennent sur l’écorce pour les feuillus, sous l’écorce pour les résineux.
Le toiseur doit toujours rechercher dans le cadre de la Norme, le mesurage donnant le moindre volume. Cependant, en cas de difficulté, il a la faculté de se reporter du côté du pied pour effectuer la mesure.
S’il existe à l’endroit du mesurage une excroissance, un nœud ou une difformité pouvant fausser la mesure, le toiseur peut prendre la moyenne entre deux circonférences mesurées à égale distance de cet endroit, aussi près que possible de l’excroissance.
Ceci vient de notes que j’avais prises au cours de ma formation de bucheron sylviculteur.