Pour quels cas risque t-on un retrait du permis moto ?
Dans certaines situations, on peut s’exposer à un retrait du permis moto. Le retrait du permis moto peut prendre plusieurs formes, ça peut être une simple suspension, une invalidation ou même une annulation ! Il est à noter que si le motard possède plusieurs permis que ce soit le permis A, le B, C, D ou le permis E, le retrait de permis s’applique pour celui de la moto et pour tous les autres.
Pour ce qui est de la suspension du permis moto, elle est en principe ordonnée par le préfet lorsqu’il s’agit d’une suspension administrative, ça peut être le cas si vous êtes sanctionné pour une conduite en état d’ivresse. La durée de la suspension sera de deux mois maximum si elle est ordonnée seulement par le préfet mais peut monter à un an maximum si ça passe par une commission.
Si vous avez commis un délit, la suspension peut aussi être ordonnée par décision judiciaire et dans ce cas, elle est prononcée pour une durée allant de trois à six ans en fonction de la gravité du délit.
Un autre retrait de permis moto possible est l’invalidation qui est décidée par le ministère de l’Intérieur lorsque vous avez perdu la totalité de vos points sur votre permis.
Enfin, il y a également l’annulation du permis de conduire, c’est ce qui peut arriver en cas de délit grave ou de récidive à plusieurs infractions. Le tribunal peut alors ordonner une annulation de tous vos permis et l’assortir d’une interdiction de repasser le permis dans un délai qui peut aller jusqu’à dix ans !
Après le retrait du permis moto, pour arriver à le récupérer il n’y a pas d’autres solutions que de le repasser. En plus de devoir repasser la conduite et le code, il est même parfois obligatoire de subir un examen médical et psychologique pour définir si vous êtes apte à vous représenter au permis.
Parfois, après un retrait de permis moto, le code n’est pas obligatoirement à repasser, c’est le cas des personnes qui ont eu une annulation de permis inférieure à un an ; des personnes qui repassent leur permis dans un délai de trois mois après la fin de l’annulation ou de l’invalidation ; des personnes qui étaient titulaire du permis A depuis plus de trois ans avant qu’il soit annulé ou invalidé.